
La pintade, cette délicieuse volaille à laquelle on ne pense pas (enfin pas pour nous), recèle des trésors nutritionnels à nul autre pareil. On ne le dira jamais assez, la pintade est une alternative de premier choix pour l’apport en protéine… mais pas que. Femme, bébé ou jeune enfant, il est temps de passer en revu ses atouts.
Parfaite pour garder l’équilibre
Compte tenu des besoins en fer des femmes (16 mg/jour d’après XXX) qui sont le double de ceux d’un homme, la moitié des femmes présentent des carences en Fer avec comme symptômes : La pâleur, les essoufflements ou encore la perte de cheveux. Côté fer, la pintade peut répondre à ce problème : une portion de 100g contient 2 à 3 mg de fer (source : Ciqual 2020), ce qui la place parmi les viandes les plus riches en fer. Autre atout majeur, elle est riche en protéine, ce qui en fait un aliment très nourrissant. Entre 21 et 25g de protéines pour une portion de 100g à comparer au 20g en moyenne d’une viande rouge 0. Également, la pintade présente un autre avantage très recherché dans l’alimentation des femmes : une faible teneur en matière grasse. Très peu calorique, la pintade affiche 110 à 120 kcal seulement pour 100g (source : Ciqual 2020). Riche en protéine, pauvre en matière grasse, décidément la pintade est le combo parfait pour équilibrer un régime alimentaire.
Idéale pour la croissance
La croissance des enfants nécessite une densité nutritionnelle importante. Pour accompagner le bon développement des enfants, l’alimentation tient une place centrale. Ils ont besoin d’aliments “utiles” et surtout riches, notamment en bas âge où ils mangent moins, en volume. Chez les enfants aussi, la carence en fer est répandue, car ils ne peuvent pas manger les mêmes doses de viandes que les adultes. L’importance de la teneur en fer est donc cruciale et en la matière, la pintade fait figure de bonne élève. On peut l’introduire dans le régime de l’enfant dès l’âge de 7 à 8 mois. Il faut alors veiller aux capacités de mastication, bien la cuire, la mixer, la hacher. À cet âge-là, une cuillère à café suffit. Par la suite, les quantités évoluent selon l’âge : 20g par jour à l’âge de 1 à 2 ans, 50g par jour à l’âge de 5 ans, 100g par jour à l’âge de 10 ans, 150g par jour, chez l’enfant pubère, l’adolescent et l’adulte, correspondant à une belle cuisse ou un beau filet. Jusqu’à l’âge de 10 ans, il est recommandé de donner de la viande ou du poisson seulement le midi. Au-delà du fer, la forte teneur en protéine permet de soutenir les apports en énergie nécessaire. Intégrer la pintade au menu des enfants offre aussi l’occasion d’éduquer les palais à la diversité des goûts.
Qu’il s’agisse d’adapter ou de rééquilibrer son régime avec une viande peu grasse et pourtant très protéinée, ou d’accompagner la croissance des enfants grâce à une forte teneur naturelle en fer, la pintade est une option trop peu connue au regard de ses atouts. Mais maintenant que vous le savez, tout va changer, n’est-ce pas ?